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Retour de la question d’annuler le salon du livre !
Ah oui, c’était l’entrée page 10, en 2017, du livre de ce Terdream. Avec Delphine de Vigan et son Rien ne s’oppose à la nuit... et D’après une histoire vraie...
Une histoire vraie, on l’abordera autrement, cette année. Pour coller à l’actualité locale !... Patientez un peu...
Mais avant, reprendre : « Il me semble plus naturel de témoigner de son affrontement au monde, tourner autour de ses chocs avec les murs (on se retient parfois en pensant que la littérature, c’est "de l’imagination", comme le prétendaient des profs !... et que nos vies n’ont rien "d’exceptionnel"... mais la littérature ne se fait pas avec de l’exceptionnel... juste de la matière et du travail...). Oui, il y a forcément affrontement, quand on ose "être écrivain", vraiment. Car c’est là, la manière de "rendre compte" de l’époque. Non "la vérité", mais les possibilités, les impossibilités. Dès entrée dans la voie de "l’improductif industriel", les difficultés surgissent. Aucune réponse toute faite pour régler le "problème de l’argent" mais sauf à bénéficier de rentes, il passera par les conflits, sociaux, familiaux, plus ou moins bien esquivés. D’autres conflits s’enchaîneront. Sauf à débuter en écriture "à la retraite", ce confort historiquement exceptionnel, surtout dans une situation physique et intellectuelle peu délabrée...
Mais attention : « rendre compte du réel », notre vie, c’est également toutes les vies que nous n’avons pas vécues, toutes les vies du possible, à un moment donné... ; « dire la vérité » : le roman reste un mensonge qui permet d’effleurer "la" vérité...
En interrogeant les écrivains de ce salon, sur ce sujet comme sur d’autres, ils vous apporteront peut-être des réponses totalement différentes des miennes : c’est également cela la littérature : affirmer avec une totale conviction en sachant la possibilité d'autres approches aux positions "inconciliables". Mais la littérature, c’est TOUT, c’est cette diversité. Après, les lectrices et lecteurs y trouvent ce qu’ils cherchent (pas forcément ce que nous avons conçu... subjectivité de la lecture également) Nous sommes dans la compréhension du monde... Donc dans un registre incompatible avec les militants de tous dogmes... Même en amour, nous pouvons donc éprouver des incompréhensions !!!... »
Car en 2017, il y avait eu "la disparition de Stéphane Ternoise"... au "même moment" les oncologues préféraient ne pas communiquer totalement les conséquences des métastases au cerveau : le cancer du poumon (sans avoir jamais fumé) ne serait plus qu’à stabiliser car l’espérance de vie de la méningite carcinomateuse ne dépasse pas six mois, le plus souvent la victime s’éteint après quelques semaines... Ce n’était qu’un hasard ou des êtres sont reliés d’une manière incompréhensible à nos connaissances... C’est à moi, qu’ils communiqueront le diagnostic, lors de son dernier séjour à l’hôpital...
En 2017, j’écrivais « nous avons tous régulièrement l’occasion de citer Nietzsche et son « ce qui ne me tue pas me rend plus fort. » Plus fort, me semble trop nietzschéen, disons plus détaché des choses, plus humain, tourné vers la compassion et le sourire. » Ce qui ne nous tue pas nous laisse simplement vivant. Avec la difficulté à ne pas tourner autour des questions auxquelles nous nous savons définitivement sans réponse.
J’ai assumé, jusqu’ici. Occultant certaines choses pour préserver la possibilité d’un salon tel que nous le souhaitons. Claude sait un peu plus... forcément, ici, je n’écris qu’une réécriture. C’est toujours une réécriture... Pourquoi, d’ailleurs ? Car impossible de faire autrement. Finalement, l’écriture n’est peut-être que cela. Témoigner. Que reste-t-il d’une vie ? De sa vie ? Un nom, deux dates : 1973 - 2018. Sur un caveau. Une plaque sera sûrement un jour volée. Et ?...
Comme en 2017 Claude est indispensable, je suis indispensable à ce salon. Philippe De Riemaecker, de sa Belgique, ne pourrait pas nous suppléer. Ni nos indispensables enfants. Car sans eux également, nous serions contraints de jeter l’éponge. Ce n’est pas être parano d’imaginer qu’un clan attend cet effondrement. Oui, la commune nouvelle est une catastrophe du point de vue humain. Cette construction de bric et de broc s’est forcément lézardée même si notre maire, qui tient le radeau, se doit de prétendre le contraire ! Oui, je dois également écrire sur la commune !
Bref, page 13 figure la liste des auteurs. Et l’envie de raconter m’abandonne. Pourquoi en dire plus ?... Pour "faire de la littérature", une volonté est également nécessaire, donc de croire "en la littérature", donc à quelque chose de "ce monde-ci".
C’est indéniable : j’écris. J’écris encore. Les textes courts de "cette période" dépassent peut-être même en pertinence, en qualité, les romans. Oui, le qualificatif de qualité se doit de constituer une échelle de valeur en littérature, tout ne se vaut pas, et la nécessaire diversité ne doit pas l’occulter.
Même "au pays des cornichons". Nous n’y pouvons rien mais le lendemain du salon du livre ils célèbreront leur Nino Ferrer, 20 ans jour pour jour après son suicide... Montcuq en Quercy Blanc c’est également cela. Et si l’association a reçu 400 euros de la commune, 10 000 furent octroyés à la "famille" de Nino et la "société de production" !
Que sommes-nous à côté de Mirza ? Pourtant, nous allons, si vous y contribuez vraiment, faire bien plus parler de Montcuq en août...
Du livre Montcuq en Quercy Blanc 11 et 12 août 2018
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